Arrivée de Pascale

Pascal franchissait la grille d'entrée de l'école et avançait sur le chemin. La journée s'annonçait pluvieuse, le temps était gris et les nuages donnaient à l'endroit un air de manoir hanté. Elle ouvrit un des battants de la porte de l'école et pénétra dans l'endroit. Transportant son gros sac vert kakis, elle le déposa sur le sol et regarda autour d'elle. Elle fouilla dans sa poche pour en sortir la lettre qu'elle avait reçue de la direction. Elle était bien au bon endroit. Elle remit la lettre dans sa poche et regarda autour.

* Eh bien... tant qu'à être ici pour un moment, autant explorer... *

Elle prit alors l'initiative d'explorer les lieux, cherchant âme qui vive en ces lieux.

De la cafétéria Samus entendit du bruit venant du hall. Tout était si calme qu'une mouche se serait entendue du galta. Prenant la bière avec il monta tranquillement en direction du hall sans croiser personne.
Qui celà peut bien être encore?

Après quelques minutes de marche et quelques gorgées de bière il arriva dans le hall se postant à environ 5mètres de l'arrivante, la scrutant de haut en bas.

Bien le bonjour jeune demoiselle. En quoi puis-je vous être utile?

Puis un long silence s'installa.

Pascale le regarda, se demandant de quel genre d'établissements il pouvait bien sagir pour laisser les gens attendre comme ça des heures avant de venir les voir...

Samus a écrit:: Bien le bonjour jeune demoiselle. En quoi puis-je vous être utile?

* Après tout ce temps à avoir attendu, on me demande en quoi on peut m'être utile ? Non mais je rêve ? On m'a oubliée ? Merde... *

- Eh bien, effectivement, vous pourriez m'être utile, je suis venue ici dans le but de travailler, mais il semble que cet endroit soit encore plein de mystères alors je crois que je préfère connaître les lieux avant de prendre mon poste. Mais avant, je dois déposer ce sac. Vous sauriez me dire où je peux mettre ce sac en sécurité ?

Elle regarda celui qui l'abordait. Il avait l'air un peu étrange mais il semblait savoir manier les armes avec beaucoup d'attention. Un être dont il faudrait se méfier. Peut-être était-il de ces gens qui paraissaient bien au premier regard et puis qui l'instant d'après vous flanquaient une balle en plein front.

Cet endroit mystérieux? Mais non voyons il est juste.. spacieux!

Sur ces mot il regarda en l'air vers le plafonier qui commençait à trésaillir quelques peu.

Mais bon il faudrait aussi quelques rénovations je vous l'accorde. Et pour vos affaires, oui il y'a la chambre de l'ancienne surveillante qui a malencontreusement dût nous quitter précipitement pour des raisons familiales.

L'on vous a déjà mis au courant non?

Regardant les bagages de la jeune fille il tendit la main pour les ramasser et la mener à la chambre.

VEnez je vous y emmène.

Dit-il sur un ton paisible, presque effrayant.

Pascale remarqua qu'il avait parlé de l'ancienne surveillante avec un ton de voix particulier. Peut-être était-ce parce qu'ils s'étaient connus dans le passé. Néanmoins, elle ne s'en soucia pas. Le principal pour le moment était de mettre ses affaires dans un endroit où elle n'aurait pas à s'en inquiéter.

- Oui, effectivement, on m'a bien parlé d'elle et de son tempérament plutôt impulsif. On m'a d'ailleurs dit qu'elle ne reviendrait pas en ces lieux. Je ne comprends pas que l'on puisse quitter un emploi pour des raisons familiales... Bref, ce n'est pas de mon ressort...

Le voyant se diriger vers son sac, elle s'empressa de le prendre.

- Merci bien, mais ce sac n'est pas assez lourd pour que vous le portiez. Il contient quelques babioles un peu fragiles et je n'aimerais pas devoir vous en tenir pour responsable si l'une d'entre elle devait se briser. Je vous suis...

[Hall d'entrée]>[Chambre d'Élizabeth]

Si vous y tenez, je voulais simplement être courtois.

Ils se retourna, alluma une cigarette et commença à monter les escaliers tranquillement sans se retourner ni dire un mot. Espérant n'avoir rien d'autre à ajouter pour les quelques minutes qui suivront cette pensée.

Continuant de grimper il s'arrêta dans un couloir, regardant des deux côtés il s'engouffra suivit de la jeune fille dans un passage assé serré et très lugubre.

A l'occasion je vous montrerais le vrai chemin mais là se n'est qu'un humble racourcis.

Après quelques secondes ils arrivèrent devant une porte en chêne massif d'une quinzaine de centimètres d'épaisseur, ornée de rosaces multiples.

Voici votre chambre gente dame.

Elle était très mignionne avec un visage fin et de très beaux yeux d'ou il évita de s'y plonger..

[Hall d'entrée] => [ Chambre d'Elizabeth ]