Petit passe temps.

Après de longues heures de prélassement au bord du lac sous un beau soleil qui montrait enfin le bout de son nez après quelques jours de pluies torentielles un petit bruit de capsule de bière vint perturber le chant des oiseaux et des grillons.

AH ! sa fais du bien tout sa.

Allongé sur l'herbe à regarder le ciel et les nuages blancs de différentes forment qui défiler dans se ciel bleu. Le bruit d'un lac calme avec ces petits remous provoqués par une barque amarée à un ponton trouvé à une cinquantaine de mètres de là. Un vieux bois qui craquait sous les pas et les algues accrochées aux soutiens qui en devenaient verdâtres.

Au loin des montagnes enneigées entourées par une ceinture de brume. Une vision de paradis.

Pascale était en train de prendre l'air et de visiter les environs lorsqu'elle apperçut une silouette près du lac. Elle regarda un peu plus attentivement et y vit Samus.

Elle s'approcha lentement, ne voulant pas surprendre ce dernier. Puis, arrivé à sa hauteur, elle lui dit ;

- Samus ? Tout vas bien de votre côté ? J'étais en train d'explorer les lieux. C'était drôle parce que je pensais justement à vous au moment où je vous ai vu. Alors je me suis dit que... peut-être... je pourrais me joindre à vous... Enfin, je ne voudrais pas vous déranger. Vous faites quoi en ce moment ?

Elle s'assieds près de lui en indien et regarda le lac qui mirroitait le décor environnant.

Après quelques minutes de silence à contempler un paysage majestueux une douce voix vint s'ajouter au tableau. Une voix quelque peux gênée et mal assurée mais qui venais embellire le tableau.

Après s'être retourné Pascale était là, plantée droit comme un i dans se gazon encore légèrement humide par la rosée et surtout par les torrents dévecés les derniers jours.

Oui tout va très bien et toi? Oui c'est drôle en effet. Viens donc ! Tu veux une bière? ou quelque chose à manger..?

Sur ces mots il regarda Pascale avec un grand sourire joyeux et malicieux qui exprimait beaucoup mais ne voulait pas dire grand chose pour l'interlocuteur si la personne ne s'y connaissait pas des masses.

Pascale remarqua le sourire de ce dernier. Il semblait plus joueur qu'à la première rencontre.

- Heuh... non merci pour la bière, je n'aime pas ce goût. Je crains que ce dernier ne soit pas aussi agréable que celui de ce mélange que vous m'avez fait boire tantôt...

Elle lui jetta un regard amusé.

- Par contre, si vous en avez, je prendrais volontier des fraises.

Elle jetta un oeil autour, presque innocent, regardant le paysage et reposa son regard sur lui.

Hmm des fraises. Non desolé elles sont restées à l'école, je ne peux pas satisfaire se souhait. Autre chose peut-être?

continuant de regarder le paysage, Samus se laissa tomber sur le dos et rest couché là en attendant une réponse qui ne devrait plus mettre trop de temps à venir.

Puis il regarda Pascale avec toute attention, uspendu à ses lèvres si finement dessinées et si appréciables.

S'imaginant des scènes comiques en tête avec des pointes de pervertion il resta là a attendre en vain.

Une pointe de déception fit son apparition dans le regard de Pascale lorsque Samus lui mentionna qu'il n'y avait pas de fraises. Le voyant couché, Pascale repensait à leurs premiers instants ensembles. Une pointe d'ironie, de défi, avec un soupçon de douceur et de chaleur. Ces souvenirs firent renaître le sourire sur les lèvres de la demoiselle qui regardait le jeune homme avec attention.

- Dites, pour tantôt, vous n'allez pas croire que ... enfin... ne croyez pas que je sois... si vulnérable que j'en ai l'air hein ? Parce que vous pourriez être surpris... dit Pascale un peu hésitante...

- Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire... dumoins, c'est ce qu'on dit...

La jeune femme le regarda avec un air de défi.

Penser que vous être vulnérable?! M'enfin non mais non jamais je penserais sa.. peut-être un peu fine pour faire beaucoup de dégâts mais vous m'avez prouver que vous sachiez asser bien vous débrouiller c'est déjà pas si mal!

Et si vous essayez de me faire peur avec se petit regard c'est mal partis vous avez votre braquette ouverte donc c'est pas franchement sérieux.

Sur un petit sourire il regarda à nouveau au ciel et ferma les yeux avant de prendre une grande inspiration.

Vous le trouvez pas que l'air frais est vivifiant?

Pascale observa le jeu du jeune homme. Plutôt bien essayé, mais il manquait d'assurance. Sans même regarder, parce qu'elle connaissait cette vieille plaisanterie, elle lui répondit ;

- Ça serait plutôt difficile d'avoir la braguette ouverte alors que le zip est attaché à un cordon qui entoure le bouton. répondit-elle.

- Alors ne tentez pas de me faire croire que vous avez vû mes sous-vêtements, je n'y crois pas. Cette plaisanterie est d'ailleurs démodée, vous devriez en trouver d'autres... répondit-elle avec le même air défieur.

Elle s'approcha de lui, profitant du fait qu'il avait les yeux fermés et noua discrètement ses cordons de botte ensemble. Elle chevaucha le torse de ce dernier et plaça les mains de chaque côtés de sa tête avant de lui murmurer ;

- Vous êtes pris là.

Elle le regarda d'un air amusé en attendant sa réponse...

Même pas tombée dans le panneau c'est injuste pour une fois qu'il y'avait moyen de rire un peu dans le coin ! C'est franchement pas simpa de se fiche des vieilles blagues.

Sentant un poid tout chaud sur lui il réouvrit les yeux. Avec surprise il découvrit la jeune fille assise sur son torse et tenta de bouger mais les jambes étaient quelques peu liées par les lacets et les mains de la jeune fille étaient si douces que de bouger aurait été du gâchis.

Pris? Tant que mes mains sont libres vous n'avez pas gagné!

Sur ses mots il prit la jeune fille par la taille et la déplaça sur le sol au dessus de lui avant de défaire les lacets. Puis il se retourna et la pris en étreinte.

Et vous?

- Moi ? Nan, jamais vaincue...

Elle se torsionna et finit par se libérer de l'étreinte de ce dernier, avant de s'asseoir à sa gauche sur son bras, pour le maintenir immobile, de placer la jambe droite par dessus sa gorge, la gauche, par dessus son entre-jambe et d'appliquer une légère pression sur les deux points, soit la gorge et l'entre jambe.

- Et cette fois ? Vous croyez pouvoir vous en sortir aussi bien ?

Sans soucis, vous oubliez toujours une chose. tant qu'il me reste membre valide minimum de jm'en sors.

Sur ces mot il se tourna sur la gauche et attrapa le haut se la jeune fille et de la main gauche lui attrape le pantalon avant de tirer sur le haut et de la soulever dans l'élan avec le bras gauche et de lui déchirer à nouveau le haut.

Posant son genou derrière celui de la jeune fille qui était maintenant couchée face contre sol et de lui soulever l'autre et la tenant par le bras droite.

Et vous ? Pensez vous vous en sortire?

Sur ces mot il souffla légèrement sur le dos nu de la jeune fille pour la faire frissonner.

Pascale avait prévu qu'il se libérerait, ce n'était en effet pas pour le maintenir prisonnier mais elle aimait jouer. Lorsqu'il déchira son haut et qu'il l'immobilisa de nouveau elle dit ;

- Merde ! Mon haut !

Elle sentait en elle l'adrénaline monter, le niveau de chaleur, mais également la position dans laquelle il la plaçait ne lui permettait pas beaucoup de mouvements.

* Ya toujours une porte de sortie, quelle qu'elle soit... mais c'est de la trouver... Voyons, c'était quoi déjà celle pour se sortir de cette position ? *

Elle observa mentalement sa position. En gros, il avait le genou droit, sur son genou droit, le genoux gauche par terre, tenait son bras droit avec sa main droite, elle était sur le sol, sa jambe gauche était soutenue par l'épaule de ce dernier.

- Peut-être plus simple qu'il y paraît.

Elle posa sa main gauche en point d'appui sur le sol, avant de faire une rotation des hanches, de le faire basculer grâce à la pression de sa jambe gauche sur son cou. Déstabilisant ce dernier qui basculait du côté immobilisé par dessus sa jambe, elle vit sa jambe se libérer pendant que le type tombait au sol. Elle profita de l'effet de surprise pour se positionner par dessus lui, soulevant sa jambe gauche, entourant son cou du bras droit et positionnant son genoux droit sur le bras gauche de ce dernier. Elle joignit ses mains l'une à l'autre et lui dit ;

- Plutôt bien, mais voyons cette fois, je crois que ce ne sera pas aussi facile.

La pression qu'exerçait le corps de la demoiselle sur le corps de ce dernier faisait que la capacité respiratoire de celui-ci devenait restreinte.

Voyant la jeune fille s'exciter comme une folle pour s'en sortire il fût plaqué au sol par une ingénieuse invention et Samus se retrouva dans une position spéciale mais sans grand intêret d'immobilisation.

Quand il entendit les mots de la jeune fille trouvant la prise difficile à brisé Samus éclata d'un rire un peu étouffé par le manque d'air.

Vous croyez vraiment que tout sa va stopper grand chose?

Sur un petit élan du bras droit il le passa par dessus la jeune fille jusqu'au pantalon de celle-ci et la pris sous les fesses avant de revenir en arrière et de la faire basculer sur le dos en la tirant en avant en se dégageant la tête et tirant en arrière avec le cou et en poussant en avant avec la jambe gauche se qui brisa la prise de la jeune fille.

Puis il se releva et tendit la main à Pascale avec un petit sourire .

Bien jouer ma chère beaucoup d'inventions!

Pascale le regarda se défaire de la prise avec une belle agilité. Elle n'avait pas trop compris comment il s'en était sorti mais il semble que le résultat ait été efficace. Elle demeura sur le dos pendant un moment, sans toutefois être certaine de vouloir se lever. Ça lui faisait du bien de jouer ainsi avec une personne. Sans trop n'y paraître, c'était là une façon agréable et plutôt discrète de mieux connaître une personne. Méthode qu'elle avait déjà employé avec certains de ses coéquipiers auparavant pour déceler leurs failles.

Elle leva les yeux vers lui, à la fois maline et rassurée. Il lui tendait une main. Elle prit sa main, et en profita pour lui faire un croc-en-jambe pour qu'il soit à la hauteur du sol et s'assieds en riant.

- C'est le second haut que vous me déchirez... Vous allez devoir m'en trouver des plus solides si vous voulez continuer ce genre de pratiques...

En trouver des autres plus solides? se serait dommage car je doutes que l'on aie finit. Et puis.. y'a pas à dire tu es jolie sans haut ! Ou la prochaine fois que tu viens me voir viens directement sans rien celà risque d'éviter des dépenses et la vue n'en est que plus agréable.

Sur un petit sourire affectueux Samus se recoucha au sol et recommença à regarder les nuages, puis il tendit la main avec un petit bout de tissus déchiré.

Si tu tiens à te r'habiller voilà se qu'il reste de ton haut. Mais je doutes que tu couvres grand chose avec sa!

Puis Samus enleva son propre T-Shirt et le tendit à Pascale.

Je pense qu'avec sa, tu seras plus couverte. Enfin si tu y tiens..

Elle regarda Samus avec un air malicieux.

- Je suis flattée que vous me trouviez de votre goût, heureusement, le type de brassières que je porte lorsque je combat est le genre de brassières sport et cachent généralement assez pour ne pas avoir besoin de haut. Je ne porte que ce dernier parce qu'il protège du froid et que parce qu'il respecte les règles de la décence.

Elle prit les restes du haut qu'il lui tendait.

* Que de bonté... j'aurais préféré le revoir intact... *

- Une chance que le directeur de l'établissement est absent. Sinon il croirait que nous avons eu un peu trop de plaisir...

Elle espérait que ce dernier ne se pointe pas sur les lieux de suite, vu sa tenue vestimentaire, elle ne serait sans doute pas bien vue. Elle vit que Samus retirait son chandail pour le lui tendre. Il était un peu grand pour elle.

- Très aimable à vous, mais je crois que ma brassière suffira. De toute manière, j'ai vu pire... mais ne vous sentez pas obligé de garder votre chandail... dumoins, si vous ne souhaitez pas le porter... Vous êtes très beau sans votre chandail...

Le directeur est encore absent quelques bons jours. Et de toute façon on aurait pu dire que vous avez été vous baigner il y'a de celà deux bonnes heures et que vous avez sèché au soleil se n'est pas un problème.

Quand à se haut je suis desolé qu'il aie aussi souffert de ces petits jeux mais aussi content qu'il aie rendu l'âme. Quand a votre brassière ne serait-elle pas un peu superflue ? Enfin je vous dis sa mais après c'est vous qui voyez.

D'un petit regard malicieux à l'attention de la jeune fille il continua.

Il faut laisser un petit peu respirer tout ça, toujours à l'étroit et opprimé dans des vêtements censés tenir chaud par une journée aussi ensoleillée. Du simple gâchis! D'ailleurs je vais suivre ça.

Sur ces mots il se leva et enleva ses chaussures et son pantalon pour se retrouver en caleçon asser large avant de se recoucher.

* Ma brassière, superflue ? Non mais je rêve ? Il croit qu'il va s'en tirer comme ça ? *

Elle s'avança vers le lac, sur le quai. Elle regardait les reflets du soleil dans l'eau. Son corps était encore tout chaud et plein de sueur à cause de l'activité qu'elle avait eu avec le jeune homme.

- Vous avez raison, il fait chaud... Le temps idéal pour se baigner...

Elle se retira ses vêtements et plongea dans l'eau. Lorsqu'elle entra dans l'eau, elle fut envahie par une profonde impression de bien-être. L'eau était plus froide que son corps, mais ô combien rafraîchissante. Elle remonta à la surface et regarda en direction du jeune homme qui était en sous-vêtements...

- Vous venez ?

La ragardant partire en profitant de chaque mouvement il fut presque hypnotiser par le déhanchement de Pascale. Fin et gracieux à la fois, rien à voir avec un militaire apar peut-être si il est bourré et qu'il se laisse aller.. quoi que.

Venir? Pourquoi pas.

Se relevant péniblement il se dirigea vers le lac d'un bleur azur à présent que tout était redevenu à la normale, la brume qui entourait les montagnes c'étaient maintenant dissipée, laissant place à une neige éclatante de blancheur.

Samus plongea dans l'eau et continua sous la surface jusqu'au jambes de la jeune fille qu'il tire sous l'eau en la tirant par la cheville et une fois arrivés face à face l'embrassa tendrement avant de l'envoyer encore plus profondément et profiter pour remonter.

Pascale le regarda arriver et plonger dans l'eau. Puis elle sentit qu'on la tirait vers le bas et inspira. Elle regarda Samus qui remontait vis à vis d'elle avec incrédulité il l'embrassa, ce qui la surprit légèrement puis il l'envoya un peu plus profond. Elle le regarda, nageant pour remonter à la surface et prendre une bouffée d'air. Lorsqu'elle remonta, il était là. Elle replongea et le tira vers le bas, histoire de lui remettre son coup et elle remonta prendre l'air. Elle s'éloigna de quelques mètres de ce dernier, surveillant les eaux au cas où il désirerait reprendre sa revanche.

Elle regarda le paysage. Le ciel était étonnament dégagé... le décor était resplandissant...

Saraya arriva d'un pas hasardeux au bord du lac, et vit Pascale et Samus, qui semblaient bien s'amuser, de toute evidence. Elle posa son long manteau noir sur l'herbe au bord de l'eau, et s'assit dessus.

Elle leur adressa un signe de la main, pas certaine qu'ils l'aient vue et sourit. Ceci la fit meme rire, et elle éclata d'un rire joyeux et cordial. Ils semblaient si heureux, si loin de toute préoccupation.

Elle se leva et s'approcha de l'eau, puis retira sa chaussure et trempa le bout de son pied dans l'onde fraiche. Elle ôta son autre chaussure et sauta alors dans l'eau, encore vétue de pied en cap.

La soie de sa robe noire vint coller son corps aux proportions parfaites, et elle sourit à nouveau aux deux jeunes gens...

"J'espère que je ne dérange pas..."